Ceux qui ont lu l’article précédent (pour info : afin de ne pas trop gêner la lecture, les liens internes qui seront proposés pointeront vers des articles suivants, c’est à dire en aval de la lecture proposée) savent déjà que ces textes ont été publiés tous les dimanches pendant plus d’un an, de décembre 2023 à février 2025, sur la page Facebook des Mystères de Paris, une page ouverte en 2015 pendant un “creux de la vague” en préparation, pendant lequel nous avons dû faire un appel à financement participatif. Merci encore à tous ceux-toutes celles qui nous avaient soutenus financièrement pendant la longue recherche de financement de notre série… !
Maintenant, bonjour ce site, adieu Facebook, et, par les temps qui courent, c’est tant mieux !
Quelques mots d’où je parle puisque peu à peu, au cours de la rédaction de ces articles, je me suis mise à utiliser un JE plus personnel. Je ne suis ni historienne, ni chercheuse ; en revanche, je suis scénariste, réalisatrice et productrice, de documentaires ou de fictions, et intervenante audiovisuelle en milieu scolaire. Jadis, j’ai fait des études de lettres et de cinéma et même un mémoire de maîtrise sur l’adaptation au cinéma. Puis j’ai travaillé dans la production cinéma et audiovisuel. Parallèlement, j’ai repris des études en formation continue à la Fémis en scénario et en réalisation documentaire où j’ai écrit un scénario de long métrage et un film documentaire. Mais j’ai principalement travaillé comme productrice.
Je suis cependant aussi la réalisatrice de la série Les Mystères de Paris aux côtés de Matthieu Dubois, graphiste et designer interactif. Partenaire dès le tout premier dossier de présentation du projet, il est le coréalisateur du film en tant que directeur artistique. Le NOUS de certains articles, c’est souvent lui et moi : Ensemble, nous avons élaboré le concept de cette série et mille dossiers de présentation, et chiné toutes les gravures. Puis, lors de la mise en production de la série, son travail de préparation et d’adaptation graphique de tout ce matériel pour l’animation a été gigantesque et indispensable.

Avant sa réalisation, je suis aussi l’adaptatrice du livre, suite à ma lecture très enthousiaste, mais là aussi, la collaboration de l’aimable et talentueuse Lucile Prin sur la première version du script a été très importante.
Puis, en tant que co-productrice (pour ma société, La Curieuse), ce fut la rencontre avec Mathieu Rolin, directeur du studio d’animation Amopix, qui fut décisive. Il a été un co-producteur fidèle et ultra investi pendant toutes les longues années que nous a demandées le financement a minima de la série.

Quand on évoquera la série elle-même, je parlerai aussi des divers métiers tout aussi indispensables à la réalisation de la série : les artistes-techniciens pour l’animation, les comédiens pour les voix, les personnes qui se sont occupées des travaux de musique et bruitage, de production… J’en parlerai plus amplement dans cet article sur les secrets de fabrication.
Voilà, vous savez maintenant qui je suis. Ce travail sur la série m’a occupée pendant plus de 10 années. A force de fréquenter le livre et les principales sources documentaires que j’ai listées dans l’article suivant, il m’a semblé que j’ai acquis une certaine légitimité pour écrire ces textes que vous lirez.
Crédits photographiques : Les métamorphoses de Rodolphe – Véronique et les drôles de Matthieu (graphisme Matthieu Dubois)