Ceux qui ont lu l’article précédent (afin de ne pas créer trop de liens qui alourdissent la lecture, ceux qui sont proposés pointent vers des articles en aval de l’ordre de lecture induit par ce site) savent déjà que ces articles ont été publiées tous les dimanches pendant plus d’un an, de janvier 2024 à février 2025, sur la page Facebook des Mystères de Paris, une page ouverte en 2015 pendant un “creux de la vague” en préparation où nous avons dû faire un appel à financement participatif (« crowdfunding ») pour poursuivre les travaux préparatoires. Merci encore à tous les gens qui nous ont soutenu financièrement pendant la longue recherche de financement de ce projet culturel !

Il m’avait semblé que Facebook était un bon endroit pour une publication hebdomadaire. La page n’a cependant jamais vraiment été très fréquentée car j’ai toujours refusé de payer pour que les articles soient mieux diffusés (seuls deux articles qui parlent de Notre-Dame ont été largement proposés par les algorithmes de FB). Et depuis que Zuckerberg a fait allégeance à Donald Trump, j’ai hâte de quitter cet endroit et suis bien contente de l’ouverture de ce site où les articles sont donc plus aimablement hébergés, centralisés et en liens les uns les autres.

Quelques mots d’où je parle puisque, peu à peu au cours de la rédaction de ces articles, je me suis mise à utiliser un JE plus personnel. Je ne suis ni historienne ni chercheuse ; en revanche, je suis scénariste, réalisatrice et productrice, de documentaires ou de fictions, et intervenante audiovisuelle en milieu scolaire. J’ai fait des études de lettres et de cinéma et même, jadis, un mémoire de maîtrise sur l’adaptation au cinéma.

Je suis aussi la co-réalisatrice de la série Les Mystères de Paris aux côtés de Matthieu Dubois, graphiste et designer interactif. Partenaire dès le tout premier dossier de présentation du projet, il est le co-réalisateur du film en tant que directeur artistique. Le NOUS de certains articles, c’est souvent lui et moi : Nous avons ensemble élaboré mille dossiers de présentation, chiné toutes les gravures d’origine. Puis, lors de la mise en production de la série, son travail de préparation et d’adaptation de tout ce matériel pour l’animation a été gigantesque et indispensable. Et aujourd’hui, c’est lui encore qui a conçu ce site.

Pour ma part, scénariste de formation, je suis l’adaptatrice du livre, suite à ma lecture enthousiaste du livre, mais là aussi, la collaboration de l’aimable et talentueuse Lucile Prin sur la première version du script a été très importante.

Puis, en tant que co-productrice (pour ma société, La Curieuse), ce fut la rencontre avec Mathieu Rolin, directeur du studio d’animation Amopix, qui fut décisive. Il a été un co-producteur fidèle et ultra investi pendant toutes les longues années que nous a demandées le financement a minima de la série.

Enfin, j’évoque dans cet article plus technique, les divers métiers tout aussi indispensables à la réalisation de la série : les “set-upeurs” et les “animateurs”, les comédiens pour les voix, les personnes qui se sont occupées des travaux de musique et bruitage, la production et l’administration…

Voilà, vous savez maintenant qui je suis. Ce travail sur la série m’a occupée pendant plus de 10 années. A force de fréquenter le livre et les principales sources documentaires que j’ai listées dans l’article suivant, il m’a semblé que j’ai acquis une certaine légitimité pour écrire ces textes que vous lirez. Mais n’hésitez pas à m’écrire si parfois j’avais raconté une ânerie.

Crédits photographiques : Les métamorphoses de Rodolphe – Véronique et les drôles de Matthieu (graphisme Matthieu Dubois)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *